Nous sommes des apiculteurs de troisième génération qui avons commencé nos aventures au début des années 1900, lorsque John Phillips, mon grand-père partenaire, a commencé l'apiculture pour la pollinisation de ses champs et est tombé amoureux des abeilles. En tant qu'homme d'affaires, il a élargi la production de miel en vendant du miel en vrac aux magasins CO-OP et en achetant du verre et des boîtes de conserve pour la revente. Toute la famille s'est mobilisée et a fait sa part pour extraire et apprendre le commerce, en espérant que les enfants se lanceraient également dans le commerce. Tous les garçons de la famille ont assumé différents rôles dans leur ferme quotidienne en fonction de leur passion et de leur talent, et il y avait un fils qui aimait les abeilles autant que son père, Lawrence Phillips. À l'âge de huit ans environ, il travaillait déjà dans la cour des abeilles avec son père et apprenait tout ce qui était possible, à tel point qu'en tant que garçon, il a construit une ruche de bourdons pour s'occuper de ce type d'abeilles; assez drôle, nous avons encore cette ruche à la ferme aujourd'hui. Il a continué à travailler ses ruches comme amateur et a vendu le miel à des clients qui revenaient toujours de génération en génération.

Mon partenaire Lawrence Phillips Jr. a grandi en voyant son père dans sa cour à abeilles pendant tout l'été. Il ne pouvait pas l'aider et en apprendre autant car il était allergique aux abeilles. Il l'aidait dans la préparation de l'hiver et du printemps mais n'a jamais eu la même passion que son père. Il a ensuite été traité pour ses allergies et n'a plus le problème.

Lorsque j'ai rencontré mes beaux-parents, je me suis porté volontaire pour aider mon beau-père depuis mon introduction dans l'apiculture au début des années 1990. C'est là que je suis tombé amoureux de ces insectes incroyables. Je voulais apprendre tout ce que je pouvais de lui. Monsieur Phillips appartenait à l'ancienne génération, il ne croyait pas à l'élevage de ses abeilles dans notre nouvelle culture. Il pensait encore à laisser les abeilles dans leur habitat naturel. Mais malheureusement, compte tenu de la réalité du manque de fourrage et de l'infestation par les acariens, il lui était difficile de garder ses abeilles en vie. À l'âge de 91 ans, il était encore capable de travailler dans ses abeilles avec le temps qu'il lui restait, même avec la lutte contre la démence vasculaire. Après avoir pris soin de lui pendant les deux dernières années de sa vie, je promets de poursuivre son héritage apicole.

Au cours des deux dernières années, ma passion a grandi pour devenir une entreprise commerciale. Alors que je suis en train de prendre ma retraite de travailleur fédéral. Nous construisons notre tradition familiale. En espérant rendre papa Phillips et grand-père John Phillips FIERS.